Cette dernière étape du Trophée Roses des Sables, entièrement réécrite ces derniers jours, a offert une immersion totale dans la beauté brute et sauvage du sud marocain. Dès le départ, les Roses ont emprunté quelques kilomètres déjà parcourus lors des étapes précédentes, mais elles devaient rester attentives, car l’itinéraire changeait soudainement pour s’ouvrir sur des paysages inédits. Une aventure hors-piste unique, où l’orientation au cap et la navigation devenaient les maîtres mots.
Des visions hypnotiques
Les participantes ont été plongées dans des décors variés et spectaculaires. Entre les villages fantômes, les plateaux noirs dignes des plus grandes steppes, et les canyons escarpés, cette étape a été un véritable festival visuel. « La chance qu’on a, punaise, on est rien face à ça ! » a lancé Céline de l’équipage #60, submergée par l’immensité du panorama au PK61.53. Les crêtes de montagne offraient des vues à 360 degrés à couper le souffle, des images que les Roses garderont longtemps gravées dans leur mémoire.
Cette étape marathon, inédite pour toutes, même pour les plus aguerries, a été un véritable défi. Les pistes difficiles, les passages dans des vallées étroites et les nombreuses crêtes à franchir ont mis à l’épreuve les talents de pilotage des équipages. Trouver les CPV bien cachés, nichés dans des passes ou derrière des dunes, ajoutait une touche de mystère et de stratégie à cette course contre la montre dans les étendues désertiques.
Une nuit sous les étoiles
Au-delà du défi sportif, cette étape offrait également des moments de grâce. Lorsque le soleil a commencé à se coucher, les Roses ont installé leur campement sous un ciel étoilé d’une clarté rare. Autour d’un feu de camp, elles ont partagé un moment de complicité inoubliable. Comme prévu, la soirée en autonomie, point d’orgue du marathon, a été célébrée par des Roses exaltées mais épuisées. Elles ont toutes réussi à dénicher à temps un coin de désert à leur goût, en petits comités ou en groupes plus importants. Entourées de dunettes ou protégées par des arbres, chacune avait prévu de quoi passer une soirée unique, pour profiter pleinement de cette occasion de dormir en plein désert. « Palme d’or d’une journée remarquable ! » a déclaré Annabelle de l’équipage 158 en s’arrêtant pour monter leur bivouac, comme pour célébrer la fin d’une étape d’exception.
Feux de bois et feux de Bengale ont accompagné les échanges passionnés et déjà nostalgiques des participantes, avant de s’éteindre pour laisser place à la contemplation du ciel étoilé et de la voie lactée. La soirée a été marquée par une atmosphère magique, où les étoiles du désert semblaient veiller sur elles.
Fumigènes et vue à couper le souffle à l’arrivée de l’étape
Le lendemain, bien reposées après une nuit sous les étoiles, les Roses ont repris la route pour la dernière portion de l’étape. Avec encore de nombreux kilomètres à parcourir, cette aventure inoubliable touchait à sa fin. Traversant des paysages époustouflants, surmontant les défis de navigation, elles ont terminé sur un final monumental dans un lieu reconnaissable aux plus cinéphiles. Ce marathon restera sans aucun doute gravé dans le cœur de chaque participante.